L’Italie, sur le chemin de la Grèce.
# 2 Le taux de chômage des jeunes est de 38,5%, dans le sud il atteint les 50%.
# 3 Chaque jour, 134 boutiques mettent leur clé sous la porte en moyenne. Au total, 224.000 commerces ont disparu depuis 2008.
# 4 L’économie italienne s'est contractée sur les sept derniers trimestres consécutifs.
# 5 On s'attend à une réduction du PIB italien de l'ordre de 1,8% cette année.
# 6 La production industrielle a continuellement baissé sur les 15 derniers mois. Elle a atteint son niveau le plus bas depuis 25 ans.
# 7 La production des usines italiennes s'est effondrée d'environ un quart depuis 2008.
# 8 En mai, les ventes de véhicules étaient en recul de 8% par rapport à l’année précédente.
# 9 Le nombre de personnes considérées comme étant «gravement démunies» a doublé au cours des deux dernières années.
# 10 La dette publique italienne atteint désormais 130% du PIB. Seuls le Japon, la Grèce et le Zimbabwe font pire.
La solution allemande : ponction de 8% sur les dépôts européens !
Lorsqu'un gouvernement s'engage dans une politique d'austérité aussi éprouvante que celle que l'Italie a adoptée, il peut s'attendre à voir ses recettes diminuer, ce qui l'empêche d'atteindre ses objectifs budgétaires, et le contraint à emprunter encore davantage, ce qui justifie toujours plus de mesures d'austérité. C'est ce qui s'est passé en Grèce, mais c'est aussi ce qui est en train de se passer en Italie, affirme Michael Snyder du blog The Economic Collapse.
Mais l’Italie n'est pas la Grèce : elle est la neuvième plus grande économie dans le monde. Si elle s’effondre, ce sera bien plus grave que ce qui s'est produit en Grèce.
Jusqu'à il y a peu, l'Italie était encore la huitième puissance mondiale, mais elle a été dépassée par la Russie. Et si la situation actuelle perdure, elle devrait bientôt être également rattrapée par le Canada et l’Inde.
Ce qui se passe en Italie est une tragédie, estime Snyder, qui explique qu'il y a vécu dans sa jeunesse, et qu'il a pu pleinement apprécier le climat agréable, la gastronomie réputée, la qualité du football, la gentillesse des Italiens, et leur culture fascinante. Mais il indique que 11 signes nous montrent que l'Italie est en train de descendre dans une sévère dépression :
# 1 Le taux de chômage en Italie est de 12,2%. C'est le plus élevé des 35 dernières années.# 2 Le taux de chômage des jeunes est de 38,5%, dans le sud il atteint les 50%.
# 3 Chaque jour, 134 boutiques mettent leur clé sous la porte en moyenne. Au total, 224.000 commerces ont disparu depuis 2008.
# 4 L’économie italienne s'est contractée sur les sept derniers trimestres consécutifs.
# 5 On s'attend à une réduction du PIB italien de l'ordre de 1,8% cette année.
# 6 La production industrielle a continuellement baissé sur les 15 derniers mois. Elle a atteint son niveau le plus bas depuis 25 ans.
# 7 La production des usines italiennes s'est effondrée d'environ un quart depuis 2008.
# 8 En mai, les ventes de véhicules étaient en recul de 8% par rapport à l’année précédente.
# 9 Le nombre de personnes considérées comme étant «gravement démunies» a doublé au cours des deux dernières années.
# 10 La dette publique italienne atteint désormais 130% du PIB. Seuls le Japon, la Grèce et le Zimbabwe font pire.
La solution allemande : ponction de 8% sur les dépôts européens !
Si l’Italie aura besoin d’un plan de sauvetage dans six mois 1, les conséquences pourraient être désastreuses pour l’Europe. Face aux réticences de l’Allemagne à sortir une nouvelle fois le porte-monnaie, elle pourrait bien être le domino fatal risquant de faire tomber le domino Français, et enfin Allemand. A moins, de ponctionner tous les comptes de dépôts européens de 8%, comme l’a suggéré le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble le mois dernier 2, pour garantir la survie des banques en difficulté, et ainsi sauver le système bancaire européen de la faillite. Pas sûr que cela plaira aux peuples. Comme nous l’a démontré le cas Chypriote, qui n’était rien de plus qu’un laboratoire d’expérimentation avant de le tester à l’échelon d’un continent entier 3.
Un braquage des épargnants européens par une élite ploutocrate apatride, qui rabaisserait Al Capone au rang de voleur de sac à main.
« Je ne suis qu’un banquier faisant le travail de Dieu » 4
LLoyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, adorateur de Mammon (démon de la richesse)
Notes:
(Nico Letaureau) via joelecorbeau.com