Un terrible drame qui pourrait toucher n’importe quelle famille !
Les
parents sont parfois faussement accusés d’avoir secoué leur bébé. Au
fil des ans, des parents ont de plus en plus souvent été accusés de
maltraitance si le diagnostic de l’enfant présentait la « Triade » des
dommages associés au Syndrome du Bébé Secoué (SBS) après avoir reçu un
ou plusieurs vaccins. Cette « Triade » comprend des hémorragies à
l’intérieur du cerveau, des hémorragies derrière les yeux,
l’inflammation ou l’œdème du cerveau.
Lorsque des médecins suspectent qu’un
bébé a été violemment secoué, ils examinent le bébé en fonction de la
« Triade » de symptômes associés au SBS. Il s’agit d’hématomes
« sous-dural » (hémorragies du cerveau), d’hémorragies rétiniennes et
d’œdème cérébral.
La « Triade »
Hémorragies du cerveau
Norma Guthkelch, neurochirurgien à la retraite, a été le premier à décrire le Syndrome du Bébé Secoué en 1971 dans le journal Infantile Subdural Haematoma and its Relationship to Whiplash Injuries, dans lequel il analyse 23 cas fortement suspectés d’agression parentale sur des enfants de moins de trois ans. Il conclut :
Il a été démontré qu’il existait
une différence entre la fréquence de l’hématome sous-dural survenant
chez des enfants battus et des symptômes identiques provenant d’une
autre origine. La fréquence des premiers symptômes était plus élevée que
prévu, bien que chez la plupart des enfants qui ne présentaient pas de
fracture du crâne, il n’était pas possible de trouver de preuves claires
de violences à la tête … [1] […]
Toutefois, le fait de secouer violemment
un enfant n’est pas la seule cause de la fameuse « Triade ». Ces
dommages peuvent également se produire après des chutes, des maladies
telles que l’encéphalite et la méningite, des traumatismes de naissance,
des carences en vitamines, des maladies génétiques comme le syndrome de
fragilité osseuses. Ces causes sont identifiées dans le British Medical Journal online guide Best practice : Abusive Head Trauma in Infants. [2]
Hémorragies derrière les yeux
Le document rédigé par le procureur Dermot Garrett intitulé Overcoming Defense Expert Testiùony in Abusive Head Trauma Cases
est très précis lorsqu’il discute l’hémorragie rétinienne à la page 35
[3]. Gerrett fait état d’une communication faite à l’Association
Américaine d’Ophtalmologie et de Strabisme (Annual Meeting 2010) qui a
analysé les résultats de 62 études d’hémorragies rétiniennes
pédiatriques publiées depuis 1965.
Garrett précise que tous les enfants
étudiés étaient âgés de moins de 11 ans et avaient subi un examen
détaillé par des ophtalmologistes qui avaient diagnostiqué des
hémorragies rétiniennes dues à des traumatismes crâniens accidentels ou
non accidentels. Les résultats de l’analyse ont montré que 78% des
patients dont le traumatisme accidentel avait été confirmé, souffraient
d’hémorragies rétiniennes en comparaison avec 5,3% de patients atteints
de traumatismes non accidentels, ce qui prouve que tous les cas
d’hémorragies rétiniennes ne sont pas nécessairement provoqués par des
abus d’enfants.
Œdèmes du cerveau
Une autre cause de la « Triade » des
dommages associés au SBS est la méningite/encéphalite, une réaction
grave aux vaccinations Au début de 2013, Marahendra K. Patel et al. ont
publié un article dans le journal Pharmacology and Pharmacotherapeutics,
qui traite du cas d’un garçon de 5 mois dont le diagnostic avait été :
suspicion d’encéphalopathie post-vaccinale à la suite du vaccin DTC. Les
tests ont conclu qu’une réaction à la vaccination DTC était probable.
Au cours de leur discussion, les auteurs ont évoqué plusieurs autres cas
inquiétants de réactions similaires en Inde. [4]
source et suite : "Parents are falsely accused of shaking their baby". Christina England, 22 juin 2013 (extraits) pleinfeux.org