Interview de Bastien, un des sept lycéens « criminels » de la Quenelle
C’était à Chambéry, le vendredi 15 novembre à 15 heures. Sept lycéens ont été convoqués pour s’expliquer après avoir fait une Quenelle sur une photo de classe. Nous avons tous vu circuler beaucoup de photos de classes sur lesquels parfois un ou plusieurs élèves faisaient une Quenelle. Oui, mais dans ce cas précis, les élèves ont été convoqués dans le bureau de leur proviseur avec la présence de la directrice des professionnels, la CPE et le professeur principal ! Tout ce beau petit monde réuni pour venir juger une Quenelle ! J’ai voulu leur donner la parole et j’ai pu prendre contact par mail avec un des sept lycéens afin qu’il nous explique un peu comment ça s’est passé dans un premier temps, puis plus largement comment est vue la Quenelle et Dieudonné chez les plus jeunes d’entre nous.
Voir le rappel des faits ici >> 7 quenelliers du lycée de Chambéry convoqués
Pour commencer, dis-nous en un peu plus sur toi et tes potes. Présente-toi pour qu’on te connaisse un peu mieux !
Nous avons tous entre 17 et 19 ans, nous sommes lycéens en bac pro électrotechnique au lycée Monge, à Chambéry. Nous sommes tous de Savoie, de Chambéry ou de ses alentours, sauf un qui vient d’Isère.
Vous avez donc été convoqués pour cette Quenelle ! Raconte-nous un peu comment ça s’est passé et ce qui a été dit.
Pour commencer, la photo de classe a été prise en septembre, à la rentrée. Moi et deux amis connaissions bien les sketchs de Dieudonné et j’ai alors proposé de faire une Quenelle pour la photo de classe, pour marquer notre soutien envers lui et pour emmerder ce système de merde, car dans notre classe, à tous les cours, nous parlions des « heures les plus sombres de notre histoire », ce qui nous tape un peu sur le cerveau. Donc moi et mes deux collègues avons proposé à certains camarades de nous rejoindre, car eux-mêmes appréciaient ses sketchs quand nous les regardions pendant nos heures d’études au lycée. Puis deux mois après, nous avons reçu une convocation ; sur le coup nous ne savions pas pourquoi, et le lendemain au self, un camarade de classe qui n’avait pas fait la Quenelle avec nous sur la photo nous dit : « Eh le mecs, sur la photo de classe, vous avez fait tous les sept une Quenelle ! » Et là, silence, puis éclats de rire, c’était obligatoirement ça ! Pendant la semaine nous nous sommes alors concertés sur « que dire au proviseur », ect. Mais ce n’était pas utile, car pénalement, la Quenelle n’est pas répréhensible par la loi ; nous y sommes donc allés sereinement. Quand nous sommes entrés dans le bureau, le proviseur du lycée, la directrice des professionnels, ma CPE et mon professeur principal étaient présents, le proviseur nous a donc dit : « Vous savez pourquoi vous êtes là ? Pour la Quenelle sur la photo de classe ». Il commença à parler et à dire : « Ce geste est un acte de racisme envers quelqu’un, antisémite, ect. » J’ai donc essayé de le couper plusieurs fois, mais il me dit : « C’est moi le proviseur, c’est moi qui parle et tu parleras que si je te donne la parole ». Je me suis donc tu pendant plus de 5 minutes, et là il me laissa parler : j’ai donc dis qu’il n’y avait aucun écrit qui stipulait que la Quenelle était antisémite, que pénalement, rien ne pouvait être engagé ni répréhensible, et que notre geste n’était pas antisémite. Le proviseur nous a donc dit de faire attention et qu’il aurait pu envoyer un message au procureur pour que ça soit lui qui s’en charge… En partant, j’ai glissé une petite Quenelle par la parole en disant « On ne fera plus de Quenelles, monsieur… dans l’enceinte du lycée. » Et nous sommes sortis de son bureau accueillis par deux jewrnalistes du Dauphiné.
On voit beaucoup de gens faire la Quenelle et parfois, on ne sait pas trop comment les plus jeunes d’entre-nous considèrent ce geste. Comment tu vois ce geste en tant que lycéen ?
Pour moi, ce geste est un bras d’honneur envers ce système corrompu jusqu’à la moelle, son sionisme, ses élites telles que BHL, Fabius & Co., ceux qui dégradent notre pays, veulent lui enlever toutes ses valeurs, ses cultures et ses traditions ! Alors je leur glisse une Quenelle, car ça les emmerde, et ça fait plaisir !
Ce geste étant « lié de manière éternelle à Dieudonné et au mouvement des résistants par la Quenelle », les autres lycéens que tu fréquentes, extérieurs au mouvement, connaissent-ils la Quenelle ? Si oui, comment ils perçoivent ce geste, et comment perçoivent-ils Dieudonné ?
Beaucoup de lycéens de mon lycée nous ont soutenu, sur mon profil quand je publiais les articles, il y avait 200 « J’aime » ! Des feuilles ont même été collées dans le lycée avec écrit « Soutien aux Quenelliers de Monge ! » Puis aussi des lycéens nous glissaient des Quenelles en nous voyant. Je pense qu’il est plutôt bien vu car il y a un ras-le-bol général, la jeunesse en a marre de toutes ces conneries et beaucoup le disent hauts et forts maintenant. Concernant Dieudo, je ne pense pas qu’ils le connaissent, mais s’ils regardaient ses vidéos, ils aimeraient, j’en doute pas !
Comment toi et tes potes avez découvert Dieudonné ? Suivez-vous d’autres personnalités du mouvement comme par exemple Salim Laïbi, Alain Soral ou d’autres ?
J’ai découvert Dieudonné grâce à ses vidéos sur internet qui ont été partagées par des amis à moi. Je l’ai donc suivi et depuis bientôt un an, je le regarde régulièrement ! Comme je disais avant, avec mes camarades de classe, nous visionnons au lycée les vidéos de Dieudo entre les cours, quand nous avons une heure de trou, et nous parlons pratiquement tous les jours de politique, donc on en revient à Dieudo de temps en temps ! Plus personnellement, avec d’autres amis externes au lycée, nous faisons des soirées DVD de Dieudo, où nous rigolons bien ! Sinon , je ne sais pas pour mes camarades de classe, mais pour ma part, je ne suis pas d’autres personnalités, je me fais ma propre opinion grâce à internet, grâce aux livres, grâce à des conférences.
Tu m’as dit dans notre premier échange de mails que tu étais nationaliste. Qu’est-ce que ça veut dire pour toi « être nationaliste français » en 2013 ?
Je suis nationaliste, oui. Pour moi « être nationaliste », c’est un combat par amour pour ma patrie, qui est abîmée, salie par le sionisme. C’est aussi une éthique, une façon de vivre selon mes traditions nationales. Je ne reconnais pas la légitimité du présent ordre démocratique et mondialiste.
Que penses-tu de la politique de Flamby ?
La politique de Flamby est lâche, anti-nationale, et mène à une décadence. Elle ne se concentre par sur l’essentiel, sur le peuple. Elle ruine la Nation en mettant des sous là où il ne faut pas en mettre. En volant l’argent du peuple. En envoyant l’Armée là où elle ne doit pas intervenir. Je pense que dans les urnes rien ne changera, TOUS les partis sont corrompus, infiltrés et fourbes. La vraie solution, « révolution » dirais-je, se fera dans la rue.
Vous allez continuer à glisser des Quenelles ?
Bien sûr que j’en glisserai encore, mais pour moi c’est un geste d’amusement, rien de révolutionnaire. Le combat contre le sionisme ne se fait pas par une Quenelle ; le combat est intellectuel, alors je lis et participe à des conférences.
Quelque chose à ajouter ou un message à passer au mouvement ou à tous les jeunes en particulier ?
Pour finir, je tiens à remercier tous ceux qui nous ont soutenus. La reconquête de nos terres ne fait que commencer. Vive la France, vive la Savoie et vive la Palestine !
Merci à Bastien pour ses réponses.
Voir le rappel des faits ici >> 7 quenelliers du lycée de Chambéry convoqués
Pour commencer, dis-nous en un peu plus sur toi et tes potes. Présente-toi pour qu’on te connaisse un peu mieux !
Nous avons tous entre 17 et 19 ans, nous sommes lycéens en bac pro électrotechnique au lycée Monge, à Chambéry. Nous sommes tous de Savoie, de Chambéry ou de ses alentours, sauf un qui vient d’Isère.
Vous avez donc été convoqués pour cette Quenelle ! Raconte-nous un peu comment ça s’est passé et ce qui a été dit.
Pour commencer, la photo de classe a été prise en septembre, à la rentrée. Moi et deux amis connaissions bien les sketchs de Dieudonné et j’ai alors proposé de faire une Quenelle pour la photo de classe, pour marquer notre soutien envers lui et pour emmerder ce système de merde, car dans notre classe, à tous les cours, nous parlions des « heures les plus sombres de notre histoire », ce qui nous tape un peu sur le cerveau. Donc moi et mes deux collègues avons proposé à certains camarades de nous rejoindre, car eux-mêmes appréciaient ses sketchs quand nous les regardions pendant nos heures d’études au lycée. Puis deux mois après, nous avons reçu une convocation ; sur le coup nous ne savions pas pourquoi, et le lendemain au self, un camarade de classe qui n’avait pas fait la Quenelle avec nous sur la photo nous dit : « Eh le mecs, sur la photo de classe, vous avez fait tous les sept une Quenelle ! » Et là, silence, puis éclats de rire, c’était obligatoirement ça ! Pendant la semaine nous nous sommes alors concertés sur « que dire au proviseur », ect. Mais ce n’était pas utile, car pénalement, la Quenelle n’est pas répréhensible par la loi ; nous y sommes donc allés sereinement. Quand nous sommes entrés dans le bureau, le proviseur du lycée, la directrice des professionnels, ma CPE et mon professeur principal étaient présents, le proviseur nous a donc dit : « Vous savez pourquoi vous êtes là ? Pour la Quenelle sur la photo de classe ». Il commença à parler et à dire : « Ce geste est un acte de racisme envers quelqu’un, antisémite, ect. » J’ai donc essayé de le couper plusieurs fois, mais il me dit : « C’est moi le proviseur, c’est moi qui parle et tu parleras que si je te donne la parole ». Je me suis donc tu pendant plus de 5 minutes, et là il me laissa parler : j’ai donc dis qu’il n’y avait aucun écrit qui stipulait que la Quenelle était antisémite, que pénalement, rien ne pouvait être engagé ni répréhensible, et que notre geste n’était pas antisémite. Le proviseur nous a donc dit de faire attention et qu’il aurait pu envoyer un message au procureur pour que ça soit lui qui s’en charge… En partant, j’ai glissé une petite Quenelle par la parole en disant « On ne fera plus de Quenelles, monsieur… dans l’enceinte du lycée. » Et nous sommes sortis de son bureau accueillis par deux jewrnalistes du Dauphiné.
On voit beaucoup de gens faire la Quenelle et parfois, on ne sait pas trop comment les plus jeunes d’entre-nous considèrent ce geste. Comment tu vois ce geste en tant que lycéen ?
Pour moi, ce geste est un bras d’honneur envers ce système corrompu jusqu’à la moelle, son sionisme, ses élites telles que BHL, Fabius & Co., ceux qui dégradent notre pays, veulent lui enlever toutes ses valeurs, ses cultures et ses traditions ! Alors je leur glisse une Quenelle, car ça les emmerde, et ça fait plaisir !
Ce geste étant « lié de manière éternelle à Dieudonné et au mouvement des résistants par la Quenelle », les autres lycéens que tu fréquentes, extérieurs au mouvement, connaissent-ils la Quenelle ? Si oui, comment ils perçoivent ce geste, et comment perçoivent-ils Dieudonné ?
Beaucoup de lycéens de mon lycée nous ont soutenu, sur mon profil quand je publiais les articles, il y avait 200 « J’aime » ! Des feuilles ont même été collées dans le lycée avec écrit « Soutien aux Quenelliers de Monge ! » Puis aussi des lycéens nous glissaient des Quenelles en nous voyant. Je pense qu’il est plutôt bien vu car il y a un ras-le-bol général, la jeunesse en a marre de toutes ces conneries et beaucoup le disent hauts et forts maintenant. Concernant Dieudo, je ne pense pas qu’ils le connaissent, mais s’ils regardaient ses vidéos, ils aimeraient, j’en doute pas !
Comment toi et tes potes avez découvert Dieudonné ? Suivez-vous d’autres personnalités du mouvement comme par exemple Salim Laïbi, Alain Soral ou d’autres ?
J’ai découvert Dieudonné grâce à ses vidéos sur internet qui ont été partagées par des amis à moi. Je l’ai donc suivi et depuis bientôt un an, je le regarde régulièrement ! Comme je disais avant, avec mes camarades de classe, nous visionnons au lycée les vidéos de Dieudo entre les cours, quand nous avons une heure de trou, et nous parlons pratiquement tous les jours de politique, donc on en revient à Dieudo de temps en temps ! Plus personnellement, avec d’autres amis externes au lycée, nous faisons des soirées DVD de Dieudo, où nous rigolons bien ! Sinon , je ne sais pas pour mes camarades de classe, mais pour ma part, je ne suis pas d’autres personnalités, je me fais ma propre opinion grâce à internet, grâce aux livres, grâce à des conférences.
Tu m’as dit dans notre premier échange de mails que tu étais nationaliste. Qu’est-ce que ça veut dire pour toi « être nationaliste français » en 2013 ?
Je suis nationaliste, oui. Pour moi « être nationaliste », c’est un combat par amour pour ma patrie, qui est abîmée, salie par le sionisme. C’est aussi une éthique, une façon de vivre selon mes traditions nationales. Je ne reconnais pas la légitimité du présent ordre démocratique et mondialiste.
Que penses-tu de la politique de Flamby ?
La politique de Flamby est lâche, anti-nationale, et mène à une décadence. Elle ne se concentre par sur l’essentiel, sur le peuple. Elle ruine la Nation en mettant des sous là où il ne faut pas en mettre. En volant l’argent du peuple. En envoyant l’Armée là où elle ne doit pas intervenir. Je pense que dans les urnes rien ne changera, TOUS les partis sont corrompus, infiltrés et fourbes. La vraie solution, « révolution » dirais-je, se fera dans la rue.
Vous allez continuer à glisser des Quenelles ?
Bien sûr que j’en glisserai encore, mais pour moi c’est un geste d’amusement, rien de révolutionnaire. Le combat contre le sionisme ne se fait pas par une Quenelle ; le combat est intellectuel, alors je lis et participe à des conférences.
Quelque chose à ajouter ou un message à passer au mouvement ou à tous les jeunes en particulier ?
Pour finir, je tiens à remercier tous ceux qui nous ont soutenus. La reconquête de nos terres ne fait que commencer. Vive la France, vive la Savoie et vive la Palestine !
Merci à Bastien pour ses réponses.
Astu pour JoeLeCorbeau.com, Quenelle générationnelle !
Source: "Interview de Bastien, un des sept lycéens « criminels » de la Quenelle" (Astu Nov 19, 2013 03:39 pm) A la une, Revue de presse, 15 Novembre, Chambéry, Lycée Monge, Photo de classe, Quenelle