Mobilisation générale contre la pédomaçonnerie

samedi 21 septembre 2013

Syrie : La diplomatie française BHLisée a perdu toute crédibilité


Sortie de jeu pour les va-t-en guerre

 

 

« La diplomatie devra déboucher sur une victoire de la Syrie et une paix durable »

 

Dans un entretien accordé simultanément à Algérie patriotique et au Jeune Indépendant, Thierry Meyssan explique comment la Syrie, un pays qui fait face depuis 32 mois à une guerre d’agression des plus meurtrières de l’histoire, a réussi à inverser le rapport des forces en sa faveur. L’analyse de l’intellectuel français suggère aussi un éclairage sur la nouvelle configuration géopolitique de la région, qui ne se dessinera, dit-il, qu’avec la Russie. Quant à la Grande-Bretagne et la France, analyse le politologue, ils seront les grands perdants de la guerre de Syrie. « Pas les Etats-Unis ! ». Car ces derniers « vont se partager la région avec la Russie » sur les décombres des accords Sykes-Picot de 1916 par lesquels le Royaume-Uni et la France contrôlaient la région.


Comment peut-on expliquer qu’un pays comme la Syrie, moyennement équipé en armes, ait pu contenir une invasion des plus meurtrières de l’Histoire, d’autant plus que derrière cette invasion terroriste, il y a la redoutable machine de l’Otan et le soutien logistique et idéologique sans parcimonie des pays du CCG ? 

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Thierry Meyssan : La Syrie savait que les États-Unis se préparaient à l’attaquer depuis 2001 —voir à ce sujet le témoignage du général Wesley Clark—. Elle a déjoué plusieurs complots, tel celui visant à la rendre responsable de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais, Rafik Hariri. Mais elle pensait devoir affronter une guerre classique, pas une vague de terrorisme sectaire. En une douzaine d’années, la Syrie avait ainsi résolu plusieurs problèmes de fond, notamment le remboursement intégral de sa dette.
L’Armée arabe syrienne était équipée des matériels essentiels, mais ignorait comment faire face à des jihadistes. De février 2011 à juillet 2012, elle a évité de faire usage de ses armes lorsqu’elle mettait en danger la vie de civils. Ce fut une période particulièrement éprouvante pour elle, durant laquelle elle a perdu plus de soldats que lors de ses guerres contre Israël. Ce n’est qu’à partir de l’assassinat de ses principaux chefs militaires, le 18 juillet 2012, que l’administration el-Assad a donné l’ordre d’éradiquer les jihadistes par tous les moyens. L’armée a alors adopté les techniques russes, mises au point lors de la guerre de Tchétchénie.

La résistance du pays aux envahisseurs s’explique par ces deux étapes. Durant la première année, l’administration el-Assad a cherché à convaincre la population que la campagne occidentale selon laquelle le pays était secoué par une révolution du printemps arabe et que l’Otan allait changer son régime était fausse. À partir de la crise de juillet 2012 et de sa victoire militaire, elle a considéré que la partie était gagnée politiquement à l’intérieur et qu’elle pouvait mobiliser contre l’envahisseur. Ainsi, elle a constitué une milice d’autodéfense par quartier, fin 2012, et l’on a observé les premières vagues d’engagement volontaire dans l’armée arabe syrienne lors de la crise de la ghouta, en août-septembre 2013.

Dans une guerre, il n’y a que deux camps. Chacun est forcé de se positionner ou de mourir. Comme partout ailleurs, lorsque la population imagine que son gouvernement va être renversé par un envahisseur, elle se tient en réserve. Elle attend de voir. Mais lorsque la population comprend que l’envahisseur recule, elle se sacrifie pour sauver le pays. En mai 2013, un rapport interne de l’Otan évaluait le soutien à l’administration el-Assad à 70 %, les indécis à 20 %, et les soutiens aux jihadistes à 10 %. Il n’y a plus d’indécis. 90 % des Syriens soutiennent leur Etat, comme 90 % des Français soutenaient de Gaulle après le débarquement allié en Normandie.


source & article complet : réseau Voltaire 


Piqûre de rappel :
Interview et révélations du général U.S Wesley Clark en date du 2 mars 2007

Le général Wesley Clark est l’ancien commandant général de l’US European Command, qui comprenait toutes les activités militaires américaines dans les 89 pays et territoires de l’Europe, en Afrique et au Moyen Orient.
Il a été commandant suprême des forces militaires de l’OTAN en Europe de 1997 à 2001.
La liste de pays menacés par une attaque armée qu’il nous dévoile comporte l’Iraq, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, la Soudan et l’Iran.





L’histoire donne raison a ces révélations et démontre une fois de plus que les « rebelles » anti Bachar Al Assad ne font qu’appliquer l’agenda de l’élite oligarchique sioniste comme des idiots utiles légitimant l’invasion d’un pays souverain. ()





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