Rien ne va plus en Terre Promise où le gouvernement prend la mesure de la montée en puissance du boycott des produits et des activités des colonies israéliennes, sous la bannière du mouvement BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), initié depuis les Territoires palestiniens
Au début de l’année, le fonds de pension néerlandais PGGM a fait connaître sa décision de ne plus investir dans cinq banques israéliennes importantes, en raison de leur implication dans le financement des colonies israéliennes dans les territoires occupés.
Précédemment, une grande société d’eau potable néerlandaise a arrêté sa collaboration avec la société israélienne de distribution d’eau Mekorot, qu’elle a sans coup férir accusée de discrimination vis-à-vis des Palestiniens dans l’accès à l’eau.
L’Union européenne a aussi décidé d’exclure de sa coopération les institutions et entreprises israéliennes ayant des activités dans les territoires occupés. La semaine dernière, l’ONG britannique Oxfam s’est séparée de son ambassadrice internationale, Scarlett Johansson, suite à la polémique entourant le contrat publicitaire de l’actrice avec la société SodaStream. L’association humanitaire de lutte contre la pauvreté reproche à l’entreprise de machines à fabriquer des sodas d’avoir implanté une usine dans une colonie en Cisjordanie occupée. « Un business qui alimente la pauvreté et va à l’encontre des droits de la communauté palestinienne », dixit Oxfam.
Plus d’une quinzaine de compagnies publiques et privées dans le monde ont récemment rompu avec des sociétés israéliennes en raison de leur implication dans la colonisation. De bien belles décisions comme l’on aimerait en voir plus souvent, et qui n’auront dans l’immédiat qu’un impact financier limité, mais pourraient se révéler désastreuses pour l’image du pays, comme ce fut le cas en d’autres temps avec un autre Etat ségrégationniste, le régime d’apartheid en Afrique du Sud.
C’est à terme que le pire serait à venir pour Israël. Selon une étude rendue publique par le ministère israélien des Finances, en cas de boycott prolongé, « les exportations reculeraient de près de 20 milliards de shekels par an (4,2 milliards EUR) et le PIB d’environ 11 milliards de shekels par an (près de 2,3 milliards EUR, sur environ 190), et 9 800 employés seraient licenciés immédiatement ».
Parce que les coups dans le portefeuille sont ceux qui font le plus mal, une centaine d’hommes d’affaires israéliens ont récemment pressé Benyamin Netanyahu de saisir l’occasion des efforts américains pour conclure la paix avec les Palestiniens, craignant que l’échec annoncé des négociations n’aggrave la punition infligée à l’Etat hébreu.
Des doléances qui pourront filer droit dans le Mur des Lamentations, puisque le gouvernement israélien a franchi un cap en livrant ce week-end de très dures critiques à l’encontre de John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, accusant ce dernier d’avoir osé évoquer les risques d’un boycott international visant Israël, si les efforts de la diplomatie américaine pour parvenir à un accord de paix n’aboutissaient pas… Les Etats-Unis ont en effet relancé les négociations israélo-palestiniennes en juillet 2013 après trois ans d’interruption.
Parmi le fiel déversé, on retiendra la parole du ministre de l’Economie, Naftali Bennett, chef de file des fachos du parti nationaliste religieux Foyer Juif, qui a déclaré qu’Israël « attendait de ses amis qu’ils se tiennent à ses côtés contre les tentatives antisémites de boycottage, et non pas qu’ils les amplifient ».
Nous y sommes ! Boycotter des fachos est un acte antisémite… « Dénué de morale », a même dit le Congrès juif mondial qui s’y connait bien en humanisme. « Une campagne malveillante animée par l’antisémitisme », a balancé l’impayable loge B’nai Brith.
Le département d’État américain a très vite réagi aux crachats essuyés : « John Kerry est fier de son bilan de trois décennies de ferme soutien à la sécurité et au bien être d’Israël, qui inclut également une ferme opposition à des boycotts », a promis un porte-parole ». Avant d’ajouter que « le secrétaire d’Etat a fait référence à un boycott comme une des actions qui pourraient être prises par d’autres, mais à laquelle il s’oppose ». Caca-culotte !
Publié par : http://diktacratie.com
Source: "Panique à Jérusalem !" (DeNsIbLuNe Feb 03, 2014 07:08 am)
15 janv. 2014 ... Source: "Un des plus grands fonds de pension néerlandais a décidé de boycotter
les banques Israëliennes" (Rorschach) Jan 14, 2014 05:47 ...
bestofactus.blogspot.com/.../un-fond-de-pension-neerlandais-boycott.html
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il y a 21 heures ... Le gouvernement et les milieux d'affaires israéliens tentent de trouver une
parade à la campagne internationale de boycott de la colonisation.
bestofactus.blogspot.com/.../le-boycott-disrael-cest-maintenant.html
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22 nov. 2013 ... La Cour de cassation a reconnu, mardi 19 novembre, la légalité de la campagne
BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dont les ...
bestofactus.blogspot.com/.../dapres-la-cour-de-cassation-1911.html
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20 déc. 2013 ... En clair : Le boycott oui, ... mais le boycott de l'Etat raciste israélien..non ! Selon
Taubira.
bestofactus.blogspot.com/.../taubira-incoherente-bafouille-bug-puis.html
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17 déc. 2013 ... Une association regroupant plus de 5.000 professeurs et chercheurs américains
a décidé de boycotter Israël pour protester contre la politique ...
bestofactus.blogspot.com/.../usa-5000-professeurs-et-chercheurs.html
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