BDS – Israël paye le prix de la colonisation
Le gouvernement et les milieux d’affaires israéliens tentent de trouver une parade à la campagne internationale de boycott de la colonisation.
La montée en puissance du boycott s’est traduite jeudi par l’abandon par la star américaine Scarlett Johansson, sous pression, de son statut d’ambassadrice pour l’ONG britannique Oxfam, jugé « incompatible » avec sa promotion de l’entreprise israélienne SodaStream, implantée en territoire palestinien occupé.
Le quotidien israélien Haaretz rapporte que le gouvernement, très divisé sur cette question, doit tenir une réunion extraordinaire la semaine prochaine.
Le Yediot Aharonot, principal journal israélien, publie vendredi un encadré énumérant une dizaine de compagnies publiques et privées ayant récemment rompu avec des sociétés israéliennes en raison de leur implication dans la colonisation.
Le ministre israélien des Finances, Yaïr Lapid, a prévenu cette semaine que le pire serait à venir en cas d’échec des négociations de paix avec les Palestiniens, révélant les conclusions d’un rapport de ses services sur les conséquences d’un boycottage partiel de l’UE, qui représente un tiers des échanges d’Israël.
Des milliers d’emplois supprimés
Selon cette étude, « les exportations reculeraient de près de 20 milliards de shekels par an (4,2 milliards d’euros) et le PIB d’environ 11 milliards de shekels par an », a indiqué M. Lapid. Il a ajouté que « 9800 employés seraient licenciés immédiatement ».
« Nous sommes à un moment charnière du boycott, nous devons agir d’urgence », a-t-il plaidé. Il a évoqué le précédent du régime d’apartheid en Afrique du Sud.
Le ministre des Relations internationales et des Affaires stratégiques Youval Steinitz, officiellement chargé de la lutte contre le mouvement de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) a en revanche assuré qu’« Israël avait les instruments pour empêcher un boycott ».
Une centaine d’hommes d’affaires israéliens ont récemment pressé le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, de saisir l’occasion des efforts américains pour conclure la paix avec les Palestiniens, certains s’alarmant de la progression du boycottage.
Plusieurs sociétés ont discrètement rapatrié en Israël leurs activités controversées en Cisjordanie, mais cette tendance reste limitée pour le moment, selon les médias israéliens.
Avantages fiscaux
Dans un rapport sur SodaStream datant de 2011, juste après l’introduction de l’entreprise sur la Bourse américaine, l’ONG Who Profits The Israeli Occupation Industry (Qui profite de l’industrie d’occupation israélienne) souligne les nombreux avantages financiers, notamment fiscaux, accordés à la production dans les colonies.
Intitulé Un cas d’école pour l’activité des entreprises dans les colonies israéliennes, ce document cite une interview du fondateur de Sodastream, Peter Wiseburgh. Ce dernier explique le choix en 1996 du site de Mishor Adoumim, en Cisjordanie occupée, pour sa principale usine, par le fait qu’il s’agissait « d’une bonne affaire, pas d’un acte politique ».
La demande d’enregistrement de la société auprès des autorités boursières américaines reconnaît d’ailleurs les risques de boycott et de « publicité négative » dus à cette localisation, mais explique qu’un déménagement entraînerait des coûts et « réduirait certains des avantages fiscaux dont nous bénéficions actuellement ».
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Source: "BDS – Israël paye le prix de la colonisation" (Le semite Feb 02, 2014 03:13 pm) Revue de presse, BDS, Colonisation, Economie, International, Israël, Palestine, Politique
Chute vertigineuse des investissements de l'étranger
Investissements étrangers : la France disparaît des écrans radar, ruée sur les paradis fiscaux
La CNUCED a constaté pour 2013 un nouveau recul des investissements directs étrangers en France, qui se sont effondrés de 77 % à un peu moins de 6 milliards de dollars, alors que l'Union Européenne a enregistré une hausse de ces flux et que les investisseurs se ruent sur les paradis fiscaux.
La France disparaît des écrans radar des investisseurs internationaux. Ce mercredi, la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) dans son rapport préliminaire sur l'évolution des flux d'investissements dans le monde pour 2013 est venue le confirmer. L'Hexagone n'a accueilli que 5,7 milliards de dollars d'investissements direct étrangers (IDE). Un recul de 77 % qui s'ajoute à celui constaté en 2012, car la France avait déjà enregistré une baisse de 35 % l'année dernière , à 25 milliards de dollars. Dans le classement 2013 des pays récipiendaires de ces IDE, la France a disparu de la liste des 20 premiers pays alors qu'elle était située en 16e position l'année précédente. Il est loin le temps où l'Hexagone occupait la quatrième position (NDLR : 88 milliards en 2006 et 63 en 2005) du classement. Comme le souligne la CNUCED, parmi les pays de l'Union Européenne, c'est la France qui a affiché l'an passé le plus fort recul de ses IDE entrant sur le territoire.
Source: "Chute vertigineuse des investissements de l'étranger" (Nico Letaureau Feb 02, 2014 02:54 pm) Revue de presse, Economie, france
22 nov. 2013 ... La Cour de cassation a reconnu, mardi 19 novembre, la légalité de la campagne
BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dont les ...
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20 déc. 2013 ... En clair : Le boycott oui, ... mais le boycott de l'Etat raciste israélien..non ! Selon
Taubira.
bestofactus.blogspot.com/.../taubira-incoherente-bafouille-bug-puis.html
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17 déc. 2013 ... Une association regroupant plus de 5.000 professeurs et chercheurs américains
a décidé de boycotter Israël pour protester contre la politique ...
bestofactus.blogspot.com/.../usa-5000-professeurs-et-chercheurs.html
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