Mobilisation générale contre la pédomaçonnerie

vendredi 3 avril 2015

La Grèce se prépare au Grexit : tenter de sortir de l'enfer de l'€uro

Enfin ? La Grèce se Prépare au « Grexit », au retour au drachme, et élabore un plan de nationalisation des banques !!!!

 


La Grèce risque de sortir de l’Euro de manière imminente et s’y prépare !
Jeudi matin, nous avons Jeté un regard en profondeur sur ce que la progression des événements est susceptible d’être dans le cas où la négociation avec le Grèce échoue et qu’elle se retrouve à sec, par manque de volonté ou pour manque d’options, et qu’elle ne parvient pas à gratter assez de liquidités pour payer ses créanciers. Comme le note BofAML, un paiement du FMI manqué et / ou un défaut du paiement d’intérêt soit à la BCE ou soit aux créanciers privés au cours des prochaines semaines mènerait probablement à défaut dans les 30 jours, ce qui montre à quel point « mark-to-fantasy » devient mark-to -market (définition) puis « mark-to-default » à très court terme. 
Bien que les fonctionnaires grecs sortirent à a mi journée avec un déni « catégorique » de rapports affirmant que le pays serait complètement à court de trésorerie en seulement sept jours, il semble maintenant qu’Athènes se soit peut être préparé à la possibilité d’un paiement manqué au FMI et tout ce qui va avec,  si cela signifie sauver la face et préserver les promesses de campagne de Syriza envers la population grecque assiégée.
Via The Telegraph :
La Grèce est en train d’élaborer des plans drastiques afin de nationaliser le système bancaire du pays et d’introduire une monnaie parallèle pour pouvoir payer les factures à moins que la zone euro ne prenne des mesures pour désamorcer la crise latente et adoucir ses exigences.
Des sources proches des décideurs du parti  Syriza ont déclaré que le gouvernement est déterminé à maintenir les services publics en vie et à payer les pensions alors que les fonds sont critiques. Il sera peut être contraint de prendre la décision sans précédent de manquer un versement au Fonds monétaire international la semaine prochaine.
La Grèce n’a plus assez d’argent pour payer 458 millions €  au FMI le 9 Avril et aussi pour couvrir les paiements des salaires et de la sécurité sociale le 14 Avril, à moins que la zone euro ne s’ engage à verser la prochaine tranche de son accord intermédiaire de renflouement dans les temps.
« Nous sommes un gouvernement de gauche. Si nous avons à choisir entre un défaut face au FMI ou un défaut face à notre propres peuple, le choix est évident « , a déclaré un haut fonctionnaire …
« Ils veulent nous humilier et de nous forcer à la séquestration. Ils essaient de nous mettre dans une position où nous aurons soit un  défaut envers notre propre peuple ou soit nous devrons signer un accord qui est politiquement toxique pour nous. Si c’est leur objectif, ils devront le faire sans nous « , a dit la source.
Accumuler des arriérés  envers le FMI – même pour quelques jours – est une stratégie extrêmement risquée.
Aucun pays développé n’a jamais fait défaut aux institutions de Bretton Woods. Bien qu’il y aurait une période de grâce de six semaines avant que le conseil du FMI ne déclare la Grèce en défaut technique, le processus pourrait devenir hors de contrôle à différents stades.
Des sources de Syriza disent qu’ils sont pleinement conscients que la ligne dure avec les créanciers risque de déclencher une réaction en chaîne imparable. Ils insistent sur le fait qu’ils sont prêts à envisager le pire plutôt que d’abandonner leurs promesses électorales au peuple grec. Un plan de repli d’urgence est déjà prêt. 
«Nous allons fermer les banques et les nationaliser, puis émettre des reconnaissances de dette si nous le devons, et nous savons tous ce que cela signifie. Ce que nous ne ferons pas est de devenir un protectorat de l’UE « , a déclaré une source.
Il est bien entendu que pour Athènes une telle action équivaut à un retour à la drachme, même si Syriza préférerait plutôt parvenir à un accord amiable dans l’UEM.
Pour rappel, voici ce que dit Goldman sur ce que cette redénomination signifierait pour la Grèce:
Isolé sur les marchés internationaux de capitaux, la Grèce ne serait pas en mesure d’émettre une monnaie commercialisée dans le monde 
Avec des passifs de premier rang en circulation, la Grèce serait isolé des marchés internationaux de capitaux. Ce ne serait pas juste valabe pour le gouvernement grec. Il est probable que les conséquences touchent le secteur privé grec aussi, avec les exportateurs et les importateurs grecs n’ étant pas en mesure de s’ appuyer sur les lettres de crédit fournies par les institutions grecques.
Dans un tel cas, le commerce grec s’ effondrerait a un niveau qui ne peut être soutenu par les entreprises dont la trésorerie est en euros.
Si une monnaie grecque être introduite à la suite d’un défaut de paiement, elle aurait probablement une convertibilité très limité en euros en dehors de la Grèce. Ce serait un moyen de transactions purement interne , selon toute vraisemblance.
Mais est-ce qu’il existe une solution d’équilibre pour la Grèce ? Non, parce que dans un tel cas, il serait difficile de convaincre même les Grecs de détenir des drachmes. En d’autres termes, alors que les employés du secteur public, les retraités et les fournisseurs du gouvernement seraient payés en drachmes (et s’ attendraient à payer une partie de leurs obligations fiscales dans la nouvelle monnaie), ils ne seraient pas en mesure d’utiliser cette monnaie pour acheter des biens importés.
Les marchandises exportées deviendraient également trop précieuses pour être acheté en drachmes . Anticipant cela, même les fournisseurs de services domestiques (chauffeurs de taxi, les coiffeurs, etc.) éviteraient de recevoir des paiements en drachmes si possible.
Par dessus tout, la drachme se négocierait avec un rabais considérable par rapport à l’euro. L’économie resterait largement en euro- , mais sans une source naturelle de liquidités en Euro  …
En fin de compte ,il serait très difficile pour la Grèce d’introduire une nouvelle monnaie viable unilatéralement. Une telle démarche conduirait probablement à un effondrement dans les transactions et le commerce internationaux de la Grèce (à la fois pour le gouvernement et le secteur privé), exposerait le pays à des risques de contentieux et déclencherait une déstabilisation importante du système bancaire.
La seule fonction d’une telle nouvelle monnaie serait de taxer les parties de la population qui ne recevrait naturellement pas de devises dans le cadre de leur structure des paiements « fiscales ». Mais cette taxe ne conduirait pas à une augmentation naturelle des créances du gouvernement pendant que l’économie (à la fois intérieure et l’économie externe) plongerait dans une spirale descendante.
Alors maintenant, tout comme nous l’avions prédit il y a deux semaines, Goldman (et toute autre personne qui avait effectivement écarté la possibilité que la Grèce allait enfin atteindre un point de rupture et etre contrainte de mettre en route les presses nationales) pourrait avoir à réviser et repenser leur évaluation , car le rideau final semble prêt à tomber sur la tragi-comédie de longue durée qu’est l’impasse gréco-Européenne. 
Voici ce que la Grèce doit à qui et quand …


:
The Telegraph  – http://www.zerohedge.com/news/2015-04-02/greece-said-prepare-grexit-drachma-bank-nationalization-plans – resistanceauthentique


Source: "Historique – La Grèce se Prépare au « Grexit », au retour au drachme, et élabore un plan de nationalisation des banques !!!!" (Z Apr 03, 2015 02:23 pm) général




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