Mobilisation générale contre la pédomaçonnerie

lundi 21 décembre 2015

Monsanto poursuivi pour crime contre l'humanité

MONSANTO va être poursuivi pour crime contre l'humanité à la cour pénale internationale !


LISTE DES PRODUITS MONSANTO À BOYCOTTER EN FRANCE – Cette longue liste Monsanto , loin d'être exhaustive, ne concerne que les produits présents sur le marché français. Elle nous permet de nous donner une idée du nombre de produits de consommation courante dans lesquels on peut retrouver des produits Monsanto, afin de faire attention aux produits que l'on consomme.
Il était temps, résister paye – MONSANTO va être poursuivi pour crime contre l’humanité à la cour pénale internationale :
DE L'UNION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE NAÎT UN TRIBUNAL INTERNATIONAL CONTRE LE COLOSSE DES BIOTECHNOLOGIES.
Après les maintes controverses autour de ses OGM et de sa stratégie impérialiste, la firme américaine Monsanto est encore une fois sous le feu des projecteurs !
Elle est invitée du 12 au 16 octobre 2016 à La Haye (Pays-Bas) à venir se défendre devant un tribunal contre de multiples chefs d'accusation. En effet, un collectif international de juristes, d'ONG, de mouvements citoyens et de personnalités (constitué en un comité de 24 personnes et 21 associations) souhaite poursuivre en justice la multinationale, accusée

« de polluer l'eau, les sols ou l'air, d'accélérer l'extinction de la biodiversité et la progression de ce que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle l'« épidémie de maladies chroniques évitables » (cancers, maladies d'Alzheimer ou de Parkinson…) ou encore de menacer la souveraineté alimentaire des peuples, par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant »(Libération).

Voici ce qui a été annoncé lors d'une conférence de presse jeudi dernier, en pleine COP21. Mais est-ce possible en l'état actuel du droit ou ne s'agit-il que d'un énième coup médiatique ? En quoi ce tribunal est-il insolite et novateur ? Tour d'horizon des différents enjeux avec cette revue de presse de la Mission Agrobiosciences.
Rien n'a été laissé au hasard…
Le procès, tout d'abord.

Même s'il est vrai que ce tribunal n'aura pas de reconnaissance institutionnelle, il se différencie des précédentes actions menées en ce sens car il se composera de véritables juges et avocats internationaux, à l'image de Corinne Lepage (avocate et femme politique française engagée fortement en faveur de l'écologie et spécialiste du droit de l'environnement). Il s'agira aussi de vrais chefs d'inculpation, établis à l'aide du droit international en vigueur, notamment les « Principes directeurs sur les entreprises et les droits de l'homme »(approuvés en 2011 par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies) et les crimes de droit international tels que définis par la Cour Pénale Internationale (CPI).
Marie-Monique Robin, réalisatrice entre autres du documentaire « Le Monde selon Monsanto » et « marraine » du Tribunal Monsanto, l'affirme clairement dans Le Monde : «  une vraie procédure judiciaire, de vrais juges, de vrais avocats, de vrais témoins ». L'entreprise Monsanto est d'ailleurs invitée à se présenter munie de son aréopage d'avocats pour tenter de contrer les arguments de l'accusation.

Le choix du lieu.
La Haye, ville où siège le gouvernement des Pays-Bas mais aussi la CPI et la Cour internationale de justice, ainsi que de nombreuses autres institutions européennes et internationales, notamment l'Office européen des brevets… Le Monde nous rappelle que la Haye a été en outre le théâtre d'un autre tribunal (un vrai, celui-ci) qui a condamné en juin 2015 l'Etat néerlandais à réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) de 25 % d'ici à 2020 par rapport à 1990. Cette décision donnait alors raison à l'ONG Urgenda qui estimait que :
« l'effort actuel était insuffisant au regard de la contribution des Pays-Bas au réchauffement planétaire, et qu'il était du devoir du gouvernement de protéger sa population contre les impacts attendus du dérèglement climatique ».
Des actions similaires ont depuis vu le jour en Belgique et en France, portées respectivement par les associations Klimaatzaak et « Notre affaire à tous ».
Un pavé dans la mare pendant la COP21 ?
Même si l'estimation du niveau d'émissions de GES provenant de l' « agriculture industrielle » varient en fonction des sources (ONU, Inra, Greenpeace, etc.) et des variables prises en compte, tous semblent au moins s'accorder sur le fait qu'il s'agit d'un paramètre important ayant un impact non négligeable sur le changement climatique. C'est en fait :
« le symbole d'une agriculture industrielle et chimique qui pollue, accélère la perte de biodiversité, impacte la santé des peuples et contribue de manière massive au réchauffement climatique » explique Bio à la une, et ce, parce que les firmes comme Monsanto semblent courir uniquement après le profit. Elles menacent donc « la santé des humains et la sûreté de la planète »
Le cas Monsanto devrait servir d'exemple pour toutes les autres (sous-entendu, Syngenta, Bayer, BASF et compagnie) en situation oligopolistique sur les marchés des biotechnologies et des produits phytopharmaceutiques.
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Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Les faits ne datent pas d'hier. Plusieurs actions isolées ont déjà été menées contre Monsanto aux quatre coins du monde. Mais Libération pointe du doigt la façon habile dont les firmes « très bien outillées » de ce type contrent tout recours en justice en provisionnant chaque année des sommes astronomiques dédiées à cet enjeu et en rendant le parcours des victimes difficile. Enfin, en cas de défaut avéré, elles préfèrent toujours :
« conclure un règlement amiable, de manière à éviter qu'émerge une jurisprudence défavorable. » En outre, « pour l'heure, aucun outil juridique ne permet de poursuivre au pénal une entreprise ni ses dirigeants qui sont responsables d'un crime contre la santé humaine ou l'intégrité de l'environnement » explique Marie-Monique Robin.
Ce tribunal se fait donc l'écho de toutes les victimes via une attaque, certes factice, mais groupée et d'ampleur inégalée.
Et maintenant ?
La mission est de taille. Le travail consiste désormais en l'établissement de « tous les faits reprochés au géant de l'industrie biochimique avant de le juger pour les dégâts directs et indirects causés par ses produits vendus dans le monde entier » (Bio à la une). Seront mis en exergue les exemples du glyphosate (molécule active du fameux herbicide de Monsanto, le Round up) et ses multiples conséquences potentielles ou avérées (autisme, cancer, intolérance au gluten et intoxication, selon Bio à la une), mais aussi les PCB (polychlorobiphényles, ou pyralènes, des polluants organiques persistants (Libération)) et la dioxine. Et la liste n'est pas exhaustive…
Un an ! C'est à peu près le temps qu'il reste pour rassembler ces chefs d'inculpation, les participants issus des cinq continents mais aussi et surtout les fonds nécessaires estimés à 1 million d'euros (rien que ça !)

« à travers la plus vaste plate-forme de crowdfunding international jamais réalisée à ce jour » (Libération). L'enjeu est de parvenir à faire évoluer un droit naissant, celui de l'environnement et d'impulser une dynamique de modification du droit international, notamment en amendant « le statut de Rome à l'origine de la Cour pénale internationale » (Le Monde) pour intégrer le crime d' « écocide » (au sens général de destruction de l'écosystème, et donc de notre planète) dans les compétences de jugement de la CPI, au même titre que les « Les crimes :  de génocide, contre l'humanité,  de guerre et  d'agression ».
Est-ce enfin l'heure de vérité de Monsanto ?
Pas encore. La firme n'est plus à un scandale ou procès près. Dans l'immédiat, le message ne s'adresse de toute façon pas tant aux titans du secteur phytopharmaceutique qu'aux grandes instances juridiques et pénales qui auront sans doute les yeux rivés sur cet autre tribunal à la Haye en octobre prochain. S'il s'avère que ce projet rencontre bel et bien le succès attendu (en terme de modification du droit), il se pourrait alors que le géant Monsanto montre des premiers signes de faiblesse…
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Revue de presse de la Mission Agrobiosciences, 8 décembre 2015.
http://www.monsanto-tribunal.org/home/crowdfunding/#sthash.J1x7sxoB.dpuf
Monsanto : pour que justice germe Coralie Schaub, Libération, 2 décembre 2015
Justice environnementale : « Pour nous citoyens, le droit est une arme » Angela Bolis, Le Monde, 4 décembre 2015
Des citoyens et des ONG s'unissent pour créer un tribunal international contre Monsanto Camille Anger, Bio à la une, 6 décembre 2015
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=4045#.VmhOQ7jhBj0
Par Sandra Véringa
Source : Esprit Science et Métaphysiques*
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Source: "MONSANTO va être poursuivi pour crime contre l'humanité à la cour pénale internationale !" (Z Dec 20, 2015 02:25 pm) Climat - Environnement, Education - information, général, Insolite, International, Politique, Santé - nutrition, société, contre, crime, internationale, l'humanité à, La cour, Monsanto, OGM, pénale, pour, va être poursuivi

Je ne mange plus de produits industriels : 5 règles pour éviter les aliments transformés

Illustration d’un supermarché (Flickr/chat_44/CC)

Dans la même veine les Consommateurs bio ne seraient pas plus riches mais plus instruits :
Une étude NutriNet-Santé publiée dans la revue PloS One, pilotée par plusieurs organismes de recherche dont l'INRA et l'Inserm, à montrer que les consommateurs de produits biologiques et les consommateurs traditionnels présentent des caractéristiques différentes. Cette étude basée sur un panel de 54.000 français (dont ¾ de femmes) révèle que les consommateurs de produits bio sont plus éduqués et physiquement plus en forme que les autres. Surprenant, ces consommateurs avertis n'ont pas un revenu supérieur.
Voici 5 règles pour éviter les aliments transformés :
E 330, E 420 ou E 621… Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifiaient ces sigles sur les emballages alimentaires ? Ces additifs se trouvent dans de nombreux produits industriels. Stéfane Guilbaud, auteur et conférencier « pour la désobéissance alimentaire », a décidé de les bannir de sa consommation. Il explique pourquoi.
J'ai grandi au cœur des agences de communication, convaincu que la publicité était utile parce qu'esthétique. Je me trompais. Elle encourage la surconsommation et l'industrialisation.

Alors, comment se comporter dans une société propulsée à l'ère agroalimentaire ?

Sédentaires au fil du temps

L'humanité a profondément changé d'alimentation au fil des millénaires. De cueilleurs-chasseurs, nous sommes devenus sédentaires et consommateurs d'une alimentation en grande partie transformée. En moins de cent ans, notre silhouette, notre santé et notre équilibre alimentaire en ont été bouleversés.

Industrie, marketing et immenses profits

L'alimentation industrielle s'est développée grâce au marketing. Le citoyen est devenu une cible, un consommateur en quête de plaisir qu'il faut appâter et satisfaire. Ce plaisir est devenu un droit, un dû.

L'envers du décor est alarmant, triste et accablant. En dix générations, nous avons certes augmenté notre espérance de vie, mais en faisant chuter le critère de « bonne santé ». Nos paysans se suicident, nos enfants ne parlent de nourriture qu'à travers les marques et, plus dramatique encore, les maladies liées à une mauvaise alimentation (diabète de type II, maladies cardiovasculaires, cancer, obésité…) explosent dans toutes les classes sociales et, depuis peu, à tous les âges.

C'est décidé je change d'alimentation !

Un aliment industriel est un aliment qui, sous la pression de la mécanisation, du réseau de distribution, du positionnement produit ou tout simplement de la course effrénée au profit, est constitué de matières premières de moindre qualité. Les ingrédients les plus coûteux sont remplacés par des alternatives chimiques ou moins nobles.

C'est pour toutes ces raisons que j'ai décidé, du jour au lendemain, de quitter un univers, qui tout compte fait, ne correspondait pas aux valeurs que mes parents m'avaient transmises. Il y a quinze ans, j'ai alors changé de camp pour rejoindre l'ingénierie pédagogique. Mon rapport à la nourriture s'est épanoui. J'ai commencé à traquer les aliments.

L'ancien fils de pub rejette désormais les marques, les promos, les temples de la consommation survoltés et les produits farfelus. L'ancien formateur en changement de comportements alimentaires rejette, à son tour, les ingrédients « intrus », les matières premières nobles « substituées » et les traçabilités douteuses.

Depuis 15 ans, j'applique à moi-même et mon entourage le fruit de mon expérience. Je suis arrivé à éliminer de mon quotidien le produit industriel et reste vigilant lorsque je dois faire des exceptions. Mon approvisionnement chez de petits producteurs ou de petites surfaces bios est devenu un plaisir.

N'intégrant que l'essentiel et privilégiant la qualité pour son savoureux et son goût, je m'économise les ajouts de sucre, de sauces ou de condiments.

Mon alimentation, plus authentique et riche en nutriments, a répercuté une baisse de presque 20% sur mon budget alimentaire et tout cela pour une qualité de toute évidence incomparable.

Changer le futur en regardant le passé

Pour changer les choses, commençons d'abord par nous-mêmes et refusons de consommer ces aliments industriels. Privilégions les Amap, les réseaux locaux et les bons plans. Informons-nous auprès d'acteurs indépendants… et changeons, non pas le confort de nos vies immédiates, mais celui de nos enfants.

Notre modèle alimentaire occidental n'est pas une référence à suivre et il existe des solutions en chacun de nous, pour peu que l'on prête attention à ce que ce système tente d'éradiquer, de faire oublier, de modifier à son profit.


Illustration d’un marché en Bretagne (Flickr/Francois R THOMAS/CC)




Les 5 règles pour éviter les produits industriels

 1. Fuyez les produits transformés

Orientez-vous le plus possible vers des aliments à l'état brut. Pas d'épices en poudre, pas de viandes reconstituées ni de légumes cachés dans des pâtes ou crêpes.

2. Évitez les aliments « packagés » aux allégations alléchantes

« Offre promotionnelle », « nouvelle recette », « ouverture facile », « vu à la télé », rapide, « prêt à l'emploi », « saveur de l'année » sont autant de termes estampillés sur les emballages destinés à la grande distribution.

On est loin du circuit artisanal ou des PME qui produisent des aliments simples, sans fioritures.

3. Ne consommez pas les aliments « stars » du petit écran

Un fabricant qui vante les mérites de son produit à la télévision est un industriel. Aucun producteur artisanal ne peut se payer un spot télévisé de plusieurs millions.

Tous ces jambons, biscuits, fromages qui prônent le terroir et un savoir-faire authentiques ne m'émeuvent pas. Mais peut-être suis-je insensible ?!

4. Écartez tout ingrédient que vous ne connaissez pas

La liste des additifs autorisés, nomenclaturés avec la lettre E suivis de quelques chiffres, vous pose problème, car vous ne les connaissez pas ? Aucun souci !

J'ai depuis bien longtemps banni de mon alimentation tout aliment contenant le moindre additif « E ». Je veux consommer des ingrédients que je connais et réfléchir en toute connaissance de cause.

Un artisan respectueux des matières premières utilisera des produits et un vocabulaire que vous comprenez tels que farine, sucre, beurre, légumes, sel… et non E 330, E 420 ou E 621.

5.  Ne pas fréquenter les temples de la consommation

Ce conseil semble le plus évident et pourtant… Le meilleur moyen de consommer local, pas cher, artisanal ou en petite production reste les marchés de producteurs, les éleveurs près de chez vous, les artisans de votre quartier et tous les plans « débrouilles » de bouche à oreille, loin des canaux de distribution de marques nationalisées.

La paysannerie et l'artisanat alimentaire souffrent. Ils n'attendent que vous pour continuer d'exister et de produire de la qualité à juste prix.

 
Source: "Je ne mange plus de produits industriels : 5 règles pour éviter les aliments transformés" (Z Dec 20, 2015 02:16 pm) Education - information, général, Santé - nutrition, 5 règles, de produits, industriels, Je ne mange plus, les aliments, pour éviter, transformés