Mobilisation générale contre la pédomaçonnerie

dimanche 3 janvier 2016

Terrorisme et OTAN : kifkif !

ISIS, Al-Qaïda et la CIA : un lien avéré

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ISIS, Al-Qaïda et la CIA: un lien avéré, 

un article de Zero Hedge .

Le Moyen-Orient est un terrain fertile pour les théories du complot, et celle qui prend le plus d'ampleur ces derniers jours indique que ce sont les Etats-Unis qui ont créé l’Etat Islamique. Mais, alors que les Etats-Unis pourrait bien avoir aidé ISIS lors de sa création avec un soutien secret de logistique d'armement et avec le financement de la CIA (directement ou indirectement, via les familles politiques régnantes de la Turquie), la nation la plus responsable d'avoir donné vie à des "organisations terroristes" les unes après les autres reste l’Arabie Saoudite qui a « créé » non seulement l’Etat islamique, mais Al-Qaïda, al-Nusra, et de nombreux autres groupes djihadistes sunnites en Thaïlande, aux Philippines, en Indonésie, en Inde et au Pakistan.

Les États-Unis ont longtemps été au courant de cela, bien sûr, et ils ont fourni un soutien matériel à certains d’entre eux dans le passé, par exemple pour les talibans dans la guerre contre la Russie. Mais les plus raisonnables d'entre nous ont remis en question les récentes allégations selon lesquelles les États-Unis ont délibérément créé l’Etat Islamique, un groupe dans la même lignée que les terroristes saoudiens responsables du 11 septembre.

Ceux qui rejettent un lien direct entre les Etats-Unis et l’État islamique posent à la place une question tout à fait logique : pourquoi les Etats-Unis permettraient à un pays gouverné par des monarques aux sensibilités moyen-âgeuses de s'en tirer après nous avoir attaqué le 11 septembre, après le financement d’al-Qadea en Irak (un groupe qui a tué quelques milliers de soldats américains), et maintenant l’Etat Islamique ? Deux réponses : les rois saoudiens séniles et gras sont préférables aux monstres islamiques qui les remplaceraient dans un changement de régime, et la famille Bush / Carlyle Group préféreraient ne pas tuer la poule aux œufs d’or.

Grâce à la résurrection de « J Pierpont Morgan », ces doutes et ces questions ne sont plus acceptables. Elles ne sont, en fait, plus pertinentes. Parce que J Pierpont Morgan, semblant apparemment passer par une transformation à la Ebenezer Scrooge, a vu la lumière. Hier, il a tweeté trois documents de source publique qui montrent de manière probante un espion sénior de la CIA – une figure majeure des opérations de l'Amérique du Sud au Moyen-Orient – faire du lobbying auprès du gouvernement des États-Unis afin de détruire l’Irak et créer un Sunnistan officiel et indépendant au nom d’un terroriste sunnite.

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Ce terroriste a rejoint l’insurrection irakienne en 2004 sous la bannière d’Al-Qaïda en Irak, et a reçu des centaines de millions de dollars de la CIA et de CENTCOM pour fuir vers l'autre camp, rejoignant ainsi la coalition sous commandement américain dans le désormais célèbre "Déferlement". Connu sous le nom de Son Eminence Cheikh Abdalrazzaq Hatem al-Sulayman, ce prince auto-proclamé est à la tête d’une tribu de 4 millions d'hommes (majoritairement sunnites) à Anbar, et a vécu la belle vie sur le dos du contribuable américain – c'est à dire jusqu’à ce qu'Obama ait déclaré morts AQ et l’AQI, dégagé de l'Irak et se soit orienté vers l’Asie. Plus de CIA. Plus de Déferlement. Plus d’argent. Juste le désert d'Anbar, et le gouvernement de Bagdad ayant bien l'intention de consolider son pouvoir aux dépens de Sulayman.

Son Eminence, avec ses enfants en manque de supercars Bugatti, d'appartements à Londres, de téléphones mobiles Vertu, et avec leur entourage d’esclaves, a fait ce que tout bon père aurait fait : il a créé en 2013 une insurrection appelée le Conseil Révolutionnaire des Tribus d’Anbar, et a sollicité des fonds auprès de Rois sunnites et de fonds privés à travers l'Union des Pays du Golfe. Le but : détruire Bagdad et restaurer le pouvoir sunnite en Irak. Ses alliés : le parti Baas et ISIS.

Fin 2014 Sulayman a contacté Jonathan Greenhill, un « ancien » agent sénior des opérations de la CIA qui a établi boutique à Washington DC en tant que lobbyiste. Logique. Espion de la CIA depuis le début des années 1980, vivant probablement sous couverture non-officielle à l'étranger, il rentre à la maison pour faire pression sur le Congrès. Quoi qu’il en soit, M. Greenhill a intégré le Groupe Greenhill et Sulayman l'a engagé. On se demande comment Sulayman a pu connaitre la jeune entreprise de lobbying de Greenhill.


La page LinkedIn de M. Greenhill précise qu'il a « conceptualisé et exécuté l’une des opérations d’action clandestine antiterroriste les plus réussies de l’Agence tout en dirigeant une base de la CIA dans une zone de guerre exceptionnellement dangereuse et stressante. » Pourrait-il s'agit du Déferlement ? Est-ce que M. Greenhill pourrait avoir joué un rôle dans le transfert des centaines de millions de dollars aux membres de l’insurrection Al Qaeda en Irak comme Sulayman ?

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Curieusement, M. Greenhill a aussi une page Facebook.

Qui sait ? Ce que nous savons est que l’un des espions les plus importants de la CIA, celui qui a eu un rôle majeur dans le Proche-Orient (probablement l’Irak), a été assurément engagé comme lobbyiste par Sulayman. Et Sulayman l'a engagé pour "créer une région autonome sunnite en Irak ou un État sunnite indépendant. » En d’autres termes, détruire l’Irak en créant et en reconnaissant officiellement un Sunni-Jihadist-tan. Ou une zone sûre pour les terroristes sunnites. Ou ce qu’il est réellement, un califat. Il a été récemment écrit dans le Washington Post que de nombreux Irakiens chiites abritent secrètement la croyance complotiste que les Etats-Unis ont créé l’Etat Islamique pour détruire l’Irak. Théorie du complot qui devient une conspiration de fait.

h/t @pierpont_morgan
Zero Hedge, traduction resistanceauthentique


Source: "ISIS, Al-Qaïda et la CIA : un lien avéré" (Z Jan 03, 2016 02:52 pm) Education - information, général, Guerre - 3e guerre mondiale, International, Nouvel ordre mondial, Politique, Al-Qaïda, avéré, isis, la CIA, un lien