Le déni de réalité le plus tragi-comique de la gauche, face à l’accumulation des preuves, est celui qui consiste à nier les faits liant la naissance de la révolution et ensuite ses éléments les plus radicaux, avec la haute finance.
Pour avoir discuté, avant l’apparition d’internet, de la révolution française avec des passionnés d’histoire, tous armés de cette seule connaissance disponible, qu’étaient les livres commercialisés à l’époque, je peux personnellement témoigner que le rôle joué par les acteurs les plus troubles de cette révolution nous échappaient complètement, et que les noms même de ces acteurs nous étaient souvent totalement inconnus.
Il est vrai que les banquiers internationaux qui tendent toujours à rester dans l’ombre n’ont nullement besoin de codifier un système pyramidal comme devaient le faire les Illuminés de Bavière (et non pas Illuminati) ; Ce système pyramidal leur est naturel : au plus le banquier est important, au plus on remonte à la source d’un financement et moins on entend parler du banquier en question.
Cela s’applique évidement aussi à la révolution française, qui a son réseaux international de banquiers de l’ombre articulés notamment autour d’Isaac Panchaud ; Une mécanique, une logique froide et implacable se vérifie quasi systématiquement dans l’histoire des révolutions depuis plus de deux siècles :
Lorsque que le joueur le plus puissant financièrement, c’est à dire la banque internationale, a obtenu dans le pays en révolution, la création et le contrôle du plus gros outil créateur de richesse imaginable, c’est à dire la banque centrale et la création monétaire, la révolution prend fin.
Isaac Panchaud, banquier suisse, proche des physiocrates, grand spéculateur sur les grains et admirateur de la révolution financière britannique – il avait aussi la nationalité anglaise – sera le conseillé et le trait d’union entre, d’une part tous les « ministres des finances » français sous Louis XVI, de Turgot à Perregaux, en passant par Necker, Calonne, etc.
Et d’autre part un réseau de banquiers international dont il était lui-même un pion important. Isaac Panchaud s’était appuyé sur les réseaux de Turgot pour créer en 1776 la Caisse d’Escompte, ancêtre de la Banque de France, sauf que la Caisse d’Escompte n’avait pas encore le levier de la fortune sans limite : le droit de battre monnaie.
C’est grâce à la Caisse d’Escompte, ou il introduisit son réseau de banquiers internationaux, qu’Isaac Panchaud poussera le ministre des finances Calonne à emprunter plus et plus cher que tous ses prédécesseurs, ce qui surendetta la France et fit la fortune des banquiers cosmopolites.
L’emprunt de Calonne coûtât tellement cher à la France que selon l’historien Louis Blanc (1811-1882 ), le but de cet emprunt était de mettre la monarchie en faillite pour contraindre les parlements et les privilégiés à accepter une réforme radicale des structures économiques et financières du pays.
Le ministre des finances Necker, (qui avait aussi fait fortune en spéculant sur les grains) toujours appuyé par le réseau de banquiers qu’Isaac Panchaud avait introduit à la Caisse d’Escompte, continuera de ruiner le pays, en convaincant le roi qu’il pouvait financer la guerre d’Amérique par des emprunts, emprunts qui auront des taux d’intérêts élevés car le crédit de l’État était alors au plus bas.
On estime que la guerre d’Amérique, qui fut la plus chère de l’histoire de France a coûtée au total près d’un milliard de livres, mais Necker a assuré au roi que celle-ci pouvait être financée par l’emprunt sans augmenter les impôts.
Et le 11 juillet 1789 Louis XVI, peut-être dans un dernier sursaut renvoie Necker.
Les réseaux de banquiers autour d’Isaac Panchaud ne tarderons pas à réagir : le 12 juillet 1789, Camille Desmoulins, proche du Duc d’Orléans, et par Mirabeau, proche de Panchaud, mobilise les foules et amorce la révolution dans un discours célèbre prononcé au Palais-Royal, contre le renvoi de Necker.
La prise de la Bastille n’est plus loin. C’est à partir d’ici que l’on doit suivre de près une autre créature d’Isaac Panchaud : le banquier Jean-Frédéric Perregaux,
Isaac Panchaud avait aidé financièrement Perregaux à fonder sa propre banque en association avec (pour une moindre part) le banquier Jean-Albert Gumpelzhaimer. Immédiatement après le renvoi de Necker, Perregaux prendra une part importante à la révolution – il sera même vu distribuant des fusils aux passant pour prendre la Bastille (raconté par Henri Guillemin).
Perregaux qui n’affichera jamais ses opinions réelles – il ne publie jamais d’articles dans la presse – n’en sera pas moins le banquier des révolutionnaires radicaux les plus à gauche, les « exagérés », les soi-disant représentant des sans-culottes, champions de la déchristianisation.
Perregaux, devenu le banquier du Comité de salut public, se retrouve également au comité des finances de l’Assemblée Constituante, avec ses amis cosmopolites de la banque (Boyd et Ker, les Cottin, Le Couteulx, Delessert, Boscary, Jauge, Girardot, Greffulhe et Montz, etc.).
C »est ce même Perregaux qui financera le coup d’état portant Napoléon au pouvoir ( le 18 brumaire) en échange de quoi Perregaux obtiendra de Napoléon le droit de fonder la Banque de France en 1800, établie sur des fonds entièrement privés.
Cette banque dont Perregaux sera le régent obtiendra le 14 avril 1803, le privilège hallucinant de l’émission monétaire, avec encore une exigence de Perregaux > la peine de mort pour les contrefacteurs…
Les banquiers internationaux avaient enfin atteint leur but et cette période est généralement considérée comme la fin de la révolution.
On peut réellement se demander par quel mystère, grâce à quelle sorcellerie est-ce qu’une nation accepte pendant des siècles de laisser créer la monnaie par des banques privées jusqu’à la ruine totale de la nation, de l’avenir des ses enfants, au point d’avoir honte, non pas de s’être laissé prendre dans un piège tellement grotesque, mais de n’être pas en mesure de rembourser ne fut-ce que les intérêts de la dette créée par ce piège absurde.
Il ne faut cependant pas être un virtuose en économies ou en mathématiques pour comprendre que ce système, où une nation doit emprunter aux banques privées pour effectuer des travaux publique, crée une masse monétaire qui doit toujours retourner dans la poche des banquiers privés à qui cette monnaie appartient, avec pour conséquence aberrante que le peuple d’une nation, après avoir à la sueur de son front, à la force de ses bras, construit des hôpitaux, des écoles, des ponts, des réseaux routiers etc… Doit en plus rembourser ce qu’il à construit lui-même !
Et le rembourser avec des intérêts tel que la nation tout entière remboursera trois, quatre, cinq fois ces propres réalisations !
Mais tant qu’on réagit comme du bétail, on est du bétail !
Bèèèèèèè !
(...)
Publié par : http://mutien.com/
Source: "La Révolution Française et ses financiers" (DeNsIbLuNe Jun 08, 2014 08:40 am) Pour avoir discuté, avant l’apparition d’internet, de la révolution française avec des passionnés d’histoire, tous armés de cette seule connaissance disponible, qu’étaient les livres commercialisés à l’époque, je peux personnellement témoigner que le rôle joué par les acteurs les plus troubles de cette révolution nous échappaient complètement, et que les noms même de ces acteurs nous étaient souvent totalement inconnus.
Il est vrai que les banquiers internationaux qui tendent toujours à rester dans l’ombre n’ont nullement besoin de codifier un système pyramidal comme devaient le faire les Illuminés de Bavière (et non pas Illuminati) ; Ce système pyramidal leur est naturel : au plus le banquier est important, au plus on remonte à la source d’un financement et moins on entend parler du banquier en question.
Cela s’applique évidement aussi à la révolution française, qui a son réseaux international de banquiers de l’ombre articulés notamment autour d’Isaac Panchaud ; Une mécanique, une logique froide et implacable se vérifie quasi systématiquement dans l’histoire des révolutions depuis plus de deux siècles :
Lorsque que le joueur le plus puissant financièrement, c’est à dire la banque internationale, a obtenu dans le pays en révolution, la création et le contrôle du plus gros outil créateur de richesse imaginable, c’est à dire la banque centrale et la création monétaire, la révolution prend fin.
C’est particulièrement vrai pour la révolution française.
Isaac Panchaud, banquier suisse, proche des physiocrates, grand spéculateur sur les grains et admirateur de la révolution financière britannique – il avait aussi la nationalité anglaise – sera le conseillé et le trait d’union entre, d’une part tous les « ministres des finances » français sous Louis XVI, de Turgot à Perregaux, en passant par Necker, Calonne, etc.
Et d’autre part un réseau de banquiers international dont il était lui-même un pion important. Isaac Panchaud s’était appuyé sur les réseaux de Turgot pour créer en 1776 la Caisse d’Escompte, ancêtre de la Banque de France, sauf que la Caisse d’Escompte n’avait pas encore le levier de la fortune sans limite : le droit de battre monnaie.
C’est grâce à la Caisse d’Escompte, ou il introduisit son réseau de banquiers internationaux, qu’Isaac Panchaud poussera le ministre des finances Calonne à emprunter plus et plus cher que tous ses prédécesseurs, ce qui surendetta la France et fit la fortune des banquiers cosmopolites.
L’emprunt de Calonne coûtât tellement cher à la France que selon l’historien Louis Blanc (1811-1882 ), le but de cet emprunt était de mettre la monarchie en faillite pour contraindre les parlements et les privilégiés à accepter une réforme radicale des structures économiques et financières du pays.
Le ministre des finances Necker, (qui avait aussi fait fortune en spéculant sur les grains) toujours appuyé par le réseau de banquiers qu’Isaac Panchaud avait introduit à la Caisse d’Escompte, continuera de ruiner le pays, en convaincant le roi qu’il pouvait financer la guerre d’Amérique par des emprunts, emprunts qui auront des taux d’intérêts élevés car le crédit de l’État était alors au plus bas.
On estime que la guerre d’Amérique, qui fut la plus chère de l’histoire de France a coûtée au total près d’un milliard de livres, mais Necker a assuré au roi que celle-ci pouvait être financée par l’emprunt sans augmenter les impôts.
A la veille de la révolution française, la moitié du budget de l’état sera consacré au remboursement de la dette !
Et le 11 juillet 1789 Louis XVI, peut-être dans un dernier sursaut renvoie Necker.
Les réseaux de banquiers autour d’Isaac Panchaud ne tarderons pas à réagir : le 12 juillet 1789, Camille Desmoulins, proche du Duc d’Orléans, et par Mirabeau, proche de Panchaud, mobilise les foules et amorce la révolution dans un discours célèbre prononcé au Palais-Royal, contre le renvoi de Necker.
Camille Desmoulins au Palais-Royal |
La prise de la Bastille n’est plus loin. C’est à partir d’ici que l’on doit suivre de près une autre créature d’Isaac Panchaud : le banquier Jean-Frédéric Perregaux,
Isaac Panchaud avait aidé financièrement Perregaux à fonder sa propre banque en association avec (pour une moindre part) le banquier Jean-Albert Gumpelzhaimer. Immédiatement après le renvoi de Necker, Perregaux prendra une part importante à la révolution – il sera même vu distribuant des fusils aux passant pour prendre la Bastille (raconté par Henri Guillemin).
Perregaux qui n’affichera jamais ses opinions réelles – il ne publie jamais d’articles dans la presse – n’en sera pas moins le banquier des révolutionnaires radicaux les plus à gauche, les « exagérés », les soi-disant représentant des sans-culottes, champions de la déchristianisation.
Perregaux, devenu le banquier du Comité de salut public, se retrouve également au comité des finances de l’Assemblée Constituante, avec ses amis cosmopolites de la banque (Boyd et Ker, les Cottin, Le Couteulx, Delessert, Boscary, Jauge, Girardot, Greffulhe et Montz, etc.).
C »est ce même Perregaux qui financera le coup d’état portant Napoléon au pouvoir ( le 18 brumaire) en échange de quoi Perregaux obtiendra de Napoléon le droit de fonder la Banque de France en 1800, établie sur des fonds entièrement privés.
Cette banque dont Perregaux sera le régent obtiendra le 14 avril 1803, le privilège hallucinant de l’émission monétaire, avec encore une exigence de Perregaux > la peine de mort pour les contrefacteurs…
Le piège du larbin était en place…
Les banquiers internationaux avaient enfin atteint leur but et cette période est généralement considérée comme la fin de la révolution.
On peut réellement se demander par quel mystère, grâce à quelle sorcellerie est-ce qu’une nation accepte pendant des siècles de laisser créer la monnaie par des banques privées jusqu’à la ruine totale de la nation, de l’avenir des ses enfants, au point d’avoir honte, non pas de s’être laissé prendre dans un piège tellement grotesque, mais de n’être pas en mesure de rembourser ne fut-ce que les intérêts de la dette créée par ce piège absurde.
Il ne faut cependant pas être un virtuose en économies ou en mathématiques pour comprendre que ce système, où une nation doit emprunter aux banques privées pour effectuer des travaux publique, crée une masse monétaire qui doit toujours retourner dans la poche des banquiers privés à qui cette monnaie appartient, avec pour conséquence aberrante que le peuple d’une nation, après avoir à la sueur de son front, à la force de ses bras, construit des hôpitaux, des écoles, des ponts, des réseaux routiers etc… Doit en plus rembourser ce qu’il à construit lui-même !
Et le rembourser avec des intérêts tel que la nation tout entière remboursera trois, quatre, cinq fois ces propres réalisations !
Mais tant qu’on réagit comme du bétail, on est du bétail !
Bèèèèèèè !
(...)
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14 juil. 2013 ... comprendre la monnaie et l endettement .Pour aller plus loin et comprendre le
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"ce que nous vivons, ce n'est pas une crise : c'est une escroquerie..."
"Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin" (Henry Ford)