Le retour de Sarkozy résumé en 1'30''
"Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française"
(article de référence de Thierry Meyssan en 2008 - Voltairenet.org )
Extrait...
(...)
En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de 
Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du
 département d’État des États-Unis. Elle l’épouse et s’installe avec lui
 en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est 
autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à
 la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle 
important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère
 et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il 
« bénéficie » des programmes de formation du département d’État.
À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y 
fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas
 seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section 
départementale des Hauts-de-Seine.
En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et 
s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. Son 
témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu’avocat, Me Sarkozy 
défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une 
propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en
 remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.
L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en 
remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise 
cardiaque.
Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il 
poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre 
animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a 
fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de 
Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne 
quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.
Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.
 Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation 
avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé 
se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans 
retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.
En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président 
François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec
 un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la 
présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem 
comparable à celui de De Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau 
Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard
 Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre 
de l’Intérieur. S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, 
il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en 
prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone.
 Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient 
officier d’honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre
 du Budget et porte-parole du gouvernement.
À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz
 comme responsable de la planification politique au département de la 
Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole 
du gouvernement français.
C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que 
l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et
 la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c’est que 
Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques 
Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit
 atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera 
contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera 
battu. Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le
 gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union 
européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, 
affranchis de la tutelle soviétique.
Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près 
de s’entre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur 
tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée
 dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne 
Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants 
sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais
 à récupérer le magot.
La traversée du désert
Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas 
Sarkozy à distance. L’homme se fait discret durant cette longue 
traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations 
dans les cercles financiers.
En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de 
divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour 
témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud 
(l’homme le plus riche du pays).
Dernier acte
Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de 
la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en 
puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d’abord 
l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle
 de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et 
l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin 
l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être 
certain d’emporter l’élection présidentielle.
Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les 
révélations posthumes d’un promoteur immobilier. Avant de décéder d’une 
grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une 
confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la 
« cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, 
Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.
Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction 
judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des 
affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger
 Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à 
l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la 
direction du parti gaulliste.
Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à 
le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en 
définitive, ministre de l’Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle 
les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter 
les grandes administrations.
Il s’occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été
 assassiné. Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a 
immédiatement été interprété comme un défi lancé par les 
indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police 
parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député 
socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy 
annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 
C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le 
ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de 
l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy 
qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.
Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.
Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.
Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.
Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.
Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent
 mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires 
au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : 
Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite
 à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin,
 a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire
 jeter en prison.
En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur.
Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.
En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur.
Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.
Reste à neutraliser les candidatures d’opposition. Les cotisations 
d’adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique 
pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes 
prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents 
sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du 
nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d’extrême 
gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les 
communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du
 SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA [6]).
 Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le 
Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la 
CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe
 Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn [7].
Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour 
désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités 
sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier 
représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la 
course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu’il 
sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » 
infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur 
celui de Royal.
L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l’université, Condoleezza Rice [8].
Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.(...) [article complet]
L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l’université, Condoleezza Rice [8].
Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.(...) [article complet]

